Télé-scopage ?
"Un oeil sur la planète", l'émission de Thierry Thuillier sur France 2, vous convie à la découverte des Allemands. Avec un gros plan sur Berlin.
Amis lecteurs, cela ne vous rappelle rien ? Si non, pas de panique, allez faire un tour sur ce petit site anodin.
Je vous conseille la page "prussienne" du site, entre autres, unter anderen.
La question à 30% du SMIC
MOBILISATION MASSIVE AUTOUR DU CPE. Sans doute parce que cette question a immédiatement été politisée. Mais qui parle des stagiaires ?
Le dilemme du journaliste étudiant, épisode 2
JE N'AI PAS POUR HABITUDE de raconter ma vie sur ce blog. Une petite entorse toutefois, que je vais commettre au nom du bon sens journalistique. Voire de la déontologie.
Aujourd'hui, branle-bas de combat chez certains de mes "confrères". Le sujet du jour : la mobilisation nationale contre le CPE (contrat première embauche). Une partie de mes camarades souhaite aller manifester aux côtés des étudiants et lycéens, à Lille. Après tout, ils sont, pour le moment, étudiants en journalisme. Légitime, donc, qu'ils décident de prendre position, individuellement.
Défiler au nom de ses convictions personnelles ne me pose aucun problème. Sauf que là, le groupe d'anti-CPE a décidé de se rassembler, sans vote préalable, sous une bannière commune, au nom de l'Ecole. Donc de ceux qui ont décidé de ne pas manifester.
Pendant que ceux-ci s'affairent à confectionner leur banderole à coups de bombes -non lacrymo-, d'autres décident de couvrir la manifestation lilloise en télé, agence ou radio.
J'ai donc été dépêchée pour couvrir l'événement en tant qu'agencière. En arrivant sur les lieux de la manif, je suis frappée par la jeunesse du cortège (moyenne d'âge, 17 ans) et par le nombre étonnamment disproportionné de journalistes pour couvrir l'événement.
Premier bain de confrères : les journalistes se pressent. M6, Paris-Match, France 3 sont là. Un intervenant à l'Ecole me prend sous son aile, me conseillant de me placer en tête de cortège pour éviter les débordements. Outre ces professionnels, d'autres étudiants de l'Ecole sont là. Comment alors expliquer qu'il y ait autant d'étudiants de l'Ecole qui manifestent que ceux qui couvrent l'événement ?
Lira-t-on, demain, dans la presse, que l'Ecole s'est dédoublée ? Je ne sais pas comment expliquer aux personnes extérieures que certains de ces apprentis journalistes se sont sentis plus journalistes qu'étudiants, tandis que d'autres ont privilégié leur statut d'étudiants. Au risque d'oublier qu'ils seront journalistes dans un peu plus d'un an.
Et quand le cortège de futurs journalistes hue la petite dizaine de leurs collègues qui couvrent l'événement pour un exercice d'école, je reste dépitée qu'on nous reproche de vouloir faire notre travail.
Le dilemme du journaliste étudiant
ON EN AVAIT MARRE DE FAIRE DES REPORTAGES SUR LE CPE. Alors, pour une fois, les apprentis journalistes vont sortir de leur rôle et redevenir un temps étudiants. Car la mobilisation contre le CPE se cristallise dans les facs de France. "Fac off", le titre de Libé d'aujourd'hui gronde comme un murmure de ras-le-bol national.
L'Ecole n'a suivi les manifestations, pour le moment, que par le viseur des Betacam et la bonnette des micros de Nagra. Après quelques réflexions de groupe, l'Ecole va mener une action jeudi. Grève sans blocage d'école ou participation aux défilés de jeunes en colère, les étudiants et l'équipe pédagogique n'ont pas encore arrêté leur choix. Très vraisemblablement, qu'ils soient politisés ou non, les futurs journalistes suivront, calepins et caméras à l'appui, les manifs de jeudi.
Maintenant, vous y voyez plus clair ?
"ON SE TIENT AU COURANT". Voici une expression qui ne veut rien dire. Méfiez-vous de la tournure toute faite, utilisée lorsqu'on ne sait pas trop quoi dire à son interlocuteur. Je cède moi-même facilement à son emploi.
Forcément, vous vous attendez à un coup de fil, sms ou e-mail. Ne vous morfondez plus.
En 2006, le courant se tient à vous.
Maintenant, vous y voyez plus clair ?
J'INAUGURE UNE SERIE FACILITATRICE DE VIE. Le principe : prendre une expression courante ou un terme de jargon (notamment journalistique) et l'illustrer. Je me lance.
La balance des blancs...qu'est-ce que c'est ?
On pourrait vous faire croire que c'est l'étape incontournable de tout journaliste reporter d'images (JRI) qui veut tourner des images non bleutées. Son rédacteur placerait ainsi une feuille blanche devant l'objectif de la caméra afin que son comparse effectue le réglage lumineux.
On vous ment.
La vérité, c'est : Nul doute que bien souvent, les deux situations s'enchevêtrent pour ne former plus qu'une.
Si l'audience est au rendez-vous, je vous le promets, il y aura d'autres "Maintenant, vous y voyez plus clair ?".